Focus sur les neurosciences : 10 M$ pour des technologies de pointe qui répondront aux besoins criants en neurosciences

Vancouver, le 26 mai 2015. – Le CQDM, la Fondation Brain Canada et l’Institut ontarien du cerveau (OBI) remettent près de 8,5 M$ à six (6) équipes de recherche multidisciplinaires composées de chercheurs de plusieurs provinces canadiennes pour répondre aux besoins criants en neurosciences dans le cadre de leur initiative stratégique Focus sur les neurosciences. À ce montant s’ajoutera 1,5 M$ sous forme de contributions en nature des différentes entités de recherche participantes. Cette annonce a été faite aujourd’hui dans le cadre de la rencontre annuelle de l’Association canadienne des neurosciences en présence d’Inez Jabalpurwala, présidente et directrice générale de la Fondation Brain Canada, Mario Chevrette, vice-président, Affaires scientifiques du CQDM et Donald Stuss, président et directeur scientifique d’OBI.

Les six (6) équipes de recherche financées seront menées par Rob Hutchison de biOasis Technologies inc. à Vancouver, Janusz Pawliszynde l’University of Waterloo, Elizabeth Simpson de l’University of British Columbia, Jean-Paul Soucy de l’Université McGill, Don van Meyel de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill et Nathan Yoganathan de KalGene Pharmaceuticals Inc. à Toronto.

Les projets réuniront 33 chercheurs d’une douzaine d’organisations universitaires et de PME à travers le Canada en vue de développer des outils, technologies et plateformes de pointe conçus pour accélérer la découverte de nouveaux médicaments plus sûrs et plus efficaces ciblant les troubles du cerveau et du système nerveux au bénéfice des patients et de leurs familles. Grâce au programme unique de mentorat du CQDM, ces chercheurs auront l’occasion de tisser des liens privilégiés avec des scientifiques de l’industrie pharmaceutique qui apporteront de l’expertise industrielle et un soutien aux projets en vue de mieux aligner la recherche avec les besoins de l’industrie et de ceux des patients.

« C’est la première fois que le CQDM finance autant de projets de recherche dans un même concours, et ce, grâce aux partenariats établis avec la Fondation Brain Canada et OBI. Nous avons en effet uni nos forces afin de mobiliser les meilleurs chercheurs au Canada. Ces projets reflètent la collaboration et le talent pancanadien et capitalisent sur les synergies des secteurs public et privé, ainsi que sur les ressources interprovinciales. Nous sommes fiers de soutenir la recherche translationnelle véritablement innovante au Canada qui fera, sans nul doute, une différence en neurosciences », a déclaré Mario Chevrette, vice-président, Affaires scientifiques du CQDM.

« La Fondation Brain Canada est fière de collaborer avec le CQDM et OBI sur ce grand programme de recherche sur le cerveau qui met à profit notre expertise et nos réseaux respectifs, en plus du financement du gouvernement du Canada. Joindre nos efforts pour aligner les priorités de recherche de l’industrie et des universités, et pour favoriser les liens entre eux, accélérera le processus de développement de traitements pour un éventail de troubles du cerveau touchant un Canadien sur trois », a déclaré Inez Jabalpurwala, présidente et directrice générale de la Fondation Brain Canada.

« OBI considère la commercialisation de la recherche comme une étape essentielle vers de meilleurs soins aux patients et vers une économie plus saine, et nous sommes fiers de participer à l’initiative Focus sur les neurosciences en soutenant trois projets basés en Ontario qui visent à accélérer la découverte de médicaments. C’est avec impatience que nous attendons les fruits de ces projets et nous sommes honorés de collaborer avec nos collègues du CQDM et de la Fondation Brain Canada à positionner avantageusement la recherche en neurosciences et en matière de santé du cerveau sur l’échiquier national », a déclaré Donald Stuss, président et directeur scientifique d’OBI.

« Le gouvernement du Canada est déterminé à augmenter sa compréhension du fonctionnement du cerveau humain et à trouver le meilleur moyen de le protéger et de traiter les troubles et maladies du cerveau et du système nerveux au moyen de solutions novatrices et inédites, a déclaré Rona Ambrose, ministre de la Santé. Nous sommes fiers d’aider Brain Canada et ses partenaires à encourager la meilleure recherche en neurosciences qui soit au Canada et à accélérer les découvertes afin d’améliorer la santé et la qualité de vie des Canadiens qui vivent avec des maladies cérébrales et des troubles mentaux. »

« Les six projets choisis ont une composante québécoise, et 40 % des activités de recherche se dérouleront au Québec. De plus, tout en favorisant la création d’emplois ici, la réalisation de ces projets permettra d’établir des maillages interprovinciaux, lesquels conduiront à des innovations qui auront une portée non seulement au Québec, mais aussi sur la scène internationale. Cela confirme notre grande expertise en neurosciences, un secteur dont nous soutenons les activités avec fierté », a déclaré Jacques Daoust, ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations du Québec.

« L’Ontario appuie les partenariats qui favorisent les découvertes scientifiques et qui accélèrent leur transition du laboratoire au marché. Nous savons que la collaboration mène à des solutions innovantes et que les équipes de recherche multidisciplinaires comme celles-ci sont un élément essentiel dans la découverte de meilleurs traitements pour les troubles du cerveau. Cette recherche permettra d’améliorer la qualité de vie des Ontariens et aidera à stimuler la réussite de la province dans une économie mondiale hautement compétitive », a déclaré Reza Moridi, ministre de la Recherche et de l’Innovation de l’Ontario.

Des projets prometteurs en neurosciences

Comment tromper la barrière 
hémato-encéphalique
Rob Hutchison et Reinhard Gabathuler (biOasis Technologies inc.), Danica Stanimirovic (Conseil national de recherches Canada), Brigitte Guérin, Roger Lecomte et David Fortin (Université de Sherbrooke)
2 573 875 $ / 3 ans
M. Hutchison et son équipe s’intéressent à la façon dont les médicaments destinés au traitement de maladies cérébrales peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique. La clé réside dans les transporteurs moléculaires qui effectuent naturellement la navette entre la circulation sanguine et le cerveau. Plus exactement, cette équipe multidisciplinaire développera des anticorps humains miniaturisés (10 fois plus petits que les anticorps ordinaires) qui serviront de transporteurs pour permettre aux agents thérapeutiques de franchir la barrière hémato-encéphalique, tel un cheval de Troie. L’équipe criblera des milliers d’anticorps pour identifier ceux qui peuvent efficacement traverser la barrière et qui peuvent également être liés à de nombreuses molécules thérapeutiques différentes. Une fois fusionnés, l’anticorps de passage et l’agent thérapeutique sélectionné forment la molécule de fusion dont la circulation sera observée dans le cerveau au moyen de nouvelles méthodes d’imagerie non invasives par tomographie par émission de positons (TEP). Si cette technique s’avère efficace, elle participera à créer des médicaments améliorés pour les troubles cérébraux dévastateurs.

Une sonde révolutionnaire pour l’étude in vivo du cerveau
Janusz Pawliszyn (University of Waterloo), Dajana Vuckovic (Université Concordia) et Clement Hamani (Centre de toxicomanie et de santé mentale)
995 427 $ / 3 ans
Ce projet répond à la nécessité de créer une plateforme qui améliore la qualité de l’analyse in vivo lors du processus de découverte de médicaments pour le système nerveux central. La plateforme repose sur une technologie peu invasive et non létale de microextraction en phase solide, qui combine plusieurs étapes d’échantillonnage et de préparation in vivo des échantillons directement à partir du cerveau. L’approche consiste à exécuter une biopsie chimique du cerveau d’un sujet vivant, sans qu’aucun prélèvement de tissus ne soit nécessaire, grâce à des microfils à revêtement biocompatible d’un diamètre de 0,1 mm. Ce procédé offre une excellente résolution spatiale, compte tenu de son action localisée et de la petite taille de la sonde, et permettra une étude longitudinale sur un même sujet. L’extraction d’une large gamme de composés, ciblée ou non, est alors couplée à une analyse par spectrométrie de masse qui établit un profil préclinique précis de la biodistribution de médicaments dans le cerveau, des voies métaboliques affectées par le médicament en plus d’une imagerie chimique cérébrale en profondeur. La technologie révolutionnaire de l’équipe du professeur Pawliszyn fournira une nouvelle technologie complémentaire de microdialyse et d’observation in vivo des effets à long terme de médicaments sur le cerveau d’un même être vivant. Elle contribuera à améliorer et à accélérer le développement de nouveaux médicaments en plus d’éliminer la variabilité statistique entre les sujets. Ceci aura pour effet d’améliorer et de réduire les coûts à long terme associés à l’efficacité des médicaments et à la réponse individuelle aux études cliniques.

L’ADN au service des maladies oculaires
Elizabeth Simpson (University of British Columbia), Adriana Di Polo (Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal)
1 496 062 $ / 3 ans
L’équipe de la professeure Simpson souhaite développer et tester de nouveaux promoteurs, ces brins d’ADN contigus aux gènes et essentiels à leur expression, et qui permettent la fabrication de protéines. Ces promoteurs sont des outils essentiels à l’industrie pharmaceutique qui se servent de gènes comme agents thérapeutiques, dans une approche nommée « thérapie génique ». La thérapie génique vise à insérer un gène fonctionnel et son promoteur dans les cellules du patient afin que celles-ci fabriquent la protéine capable de guérir ou de prévenir une maladie. Le laboratoire de la professeure Simpson se spécialise dans la thérapie génique oculaire pour les troubles de la vue, notamment la cécité, une maladie qui entraine de graves souffrances humaines et impacts socio-économiques. L’approche novatrice d’Élizabeth Simpson se démarque quant au nombre de promoteurs mis à l’épreuve. L’équipe souhaite développer 30 nouveaux promoteurs, conçus pour administrer des gènes spécifiques à l’œil. La taille de ces promoteurs sera réduite afin de faciliter leur usage pour différentes thérapies pour les cellules de l’œil. Les gènes administrés seront alors exploités sous forme de protéines thérapeutiques utiles à différentes maladies oculaires et traitements afférents.

L’œil : une fenêtre sur le cerveau 
Jean-Paul Soucy (Institut neurologique de Montréal, Université McGill), Frederic Lesage (Polytechnique Montréal), Sandra Black (Sunnybrook Research Institute), Jean-Philippe Sylvestre (Optina Diagnostics), Jean Daniel Arbour (Université de Montréal), Pedro Rosa-Neto (Centre de recherche de l’Hôpital Douglas), Barry Greenberg (Toronto Western Research Institute), Chris Hudson (University of Waterloo) et Daniel L. Farkas (The Brain Window, Inc.)
1 977 500 $ / 3 ans
À ce jour, la maladie d’Alzheimer ne dispose d’aucun remède et son diagnostic ne peut être prononcé qu’une fois les symptômes manifestés par la présence de plaques de β-amyloïde (Aß) et de traces de la protéine tau dans le cerveau. La difficulté de développer de nouveaux médicaments pour cette maladie est en grande partie due au diagnostic difficile et tardif de cette maladie. Être en mesure de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer à un stade précoce permettrait de mieux en comprendre la genèse en plus de transformer radicalement la conception des essais cliniques pour développer de nouveaux traitements. L’œil offre une fenêtre sur le cerveau à travers sa rétine qui peut présenter elle aussi de plaques de Aß lorsque l’individu est atteint de la maladie d’Alzheimer. Certains avancent que la maladie d’Alzheimer est détectable au moyen d’une analyse simple et non invasive de l’œil. Jean-Paul Soucy et son équipe abondent dans ce sens et développeront une plateforme d’imagerie rétinienne utilisant la fluorescence combinée à un instrument d’imagerie avancée afin de détecter les plaques de Aß dans la rétine de patients atteints. Cette plateforme d’imagerie permettra la détection et le diagnostic précoce de la maladie chez les patients à risque, ce qui contribuera à faciliter le développement de médicaments pour traiter l’Alzheimer.

Le glutamate : ce messager dont le flux d’information est déterminant dans l’étude des maladies du cerveau
Don van Meyel et Keith K. Murai (Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill), Adriana Di Polo (Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal) et Timothy H. Murphy (University of British Columbia)
1 416 375 $/3 ans
Ce projet a pour dessein d’utiliser une technologie révolutionnaire en ingénierie protéique appelée Cyto-iGluSnFR et de l’adapter afin de découvrir de nouveaux médicaments menant au traitement d’un bon nombre de maladies neurologiques et oculaires. Cette plateforme novatrice consiste en une protéine modifiée qui permet de détecter le taux de glutamate qui pénètre dans les cellules. Le glutamate est un messager très important qui porte l’information d’un neurone à l’autre et les moyens de l’étudier sont présentement très limités. L’étude du glutamate est importante puisque la mesure et le contrôle de ce dernier permettraient aux chercheurs d’en déterminer l’effet sur certaines maladies neurologiques telles que l’ACV, le glaucome et la maladie d’Alzheimer. Les niveaux de glutamate dans le cerveau sont régulés avec précision par les cellules gliales situées à proximité des neurones, grâce à des protéines de transport sur leur surface appelées EAAT. L’adaptation du Cyto-iGluSnFR à ces cellules du cerveau permettra le criblage de millions de composés chimiques qui mèneront au développement de médicaments qui cibleront efficacement les EAAT, permettant de moduler et de rétablir le flux de glutamate dans les cellules gliales nécessaires au bon fonctionnement du cerveau.

Réussir à franchir la barrière hémato-encéphalique
Nathan Yoganathan 
et John Gillard (KalGene Pharmaceuticals Inc.), Louis Collins, Gassan Massarweh et Jean-Paul Soucy (Institut neurologique de Montréal, Université McGill), Danica Stanimirovic et Balu Chakravarthy (Conseil national de recherches Canada), Pedro Rosa-Neto (Centre de recherche de l’Hôpital Douglas) et Michael Waterston (Centre for Imaging Technology Commercialization (CIMTEC))
2 413 133 $/ 3 ans
La barrière hémato-encéphalique protège le cerveau des composés potentiellement toxiques de la circulation sanguine, mais restreint également l’accès des agents thérapeutiques au cerveau. L’administration de médicaments à des cibles du cerveau est donc sérieusement entravée par les parois hermétiques des vaisseaux sanguins cérébraux. Une des approches envisagées afin de traverser la barrière exploite les récepteurs de transport des vaisseaux sanguins qui transportent des substances chimiques naturelles et nutriments nécessaires au bon fonctionnement du cerveau. L’approche de l’équipe Yoganathan consiste à utiliser un fragment d’anticorps qui se liera au récepteur de transport pour transporter, tel un cheval de Troie, une charge utile thérapeutique à travers la barrière. Plus exactement, le médicament sera lié chimiquement ou fusionné au transporteur de la barrière naturel ou modifié et aura ainsi accès aux cibles du cerveau. Le projet de Nathan Yoganathan vise à démontrer qu’une charge utile, dans ce cas un traitement candidat de la maladie d’Alzheimer, peut être effectivement transportée à travers la barrière hémato-encéphalique chez l’humain.

À propos du CQDM

Le CQDM est un consortium de recherche précompétitive dont la mission est de financer le développement de technologies et d’outils novateurs afin d’accélérer le processus de découverte de médicaments. Unique au monde, le modèle d’affaires du CQDM est basé sur une approche collaborative où tous les partenaires partagent les coûts de la recherche biopharmaceutique et profitent de ses résultats. Le CQDM offre aussi un carrefour où convergent le milieu universitaire, les gouvernements, l’industrie pharmaceutique et celle des biotechnologies afin de relever ensemble les nombreux défis médicaux complexes. Le CQDM bénéficie du soutien financier de Merck, Pfizer Canada, AstraZeneca, Boehringer Ingelheim, GlaxoSmithKline, Eli Lilly Canada, Janssen, Novartis Pharma Canada, Sanofi Canada, de même que du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations (MEIE) du Gouvernement du Québec et du Gouvernement du Canada (Programme des réseaux de centres d’excellence dirigés par l’entreprise [RCE-E]). Pour plus d’informations, visitez-nous au www.cqdm.org.

À propos de la Fondation Brain Canada et du Fonds canadien de recherche sur le cerveau

La Fondation Brain Canada est un organisme sans but lucratif national dont le siège est à Montréal, au Québec, qui encourage et soutient l’excellente et la recherche innovante contribuant à changer les paradigmes de la connaissance acquise sur le cerveau au Canada. Depuis plus d’une décennie, la Fondation Brain Canada fait valoir le cerveau comme étant un système unique, complexe avec des similitudes pour l’ensemble des troubles neurologiques, les maladies mentales et la toxicomanie, les lésions du cerveau et de la moelle épinière. En regardant le cerveau comme étant un système, ceci a mis de l’avant la nécessité d’accroître la collaboration entre les disciplines et les institutions, et d’investir plus judicieusement dans la recherche sur le cerveau axée sur des résultats qui bénéficieront aux patients et à leurs familles.

Le Fonds canadien de recherche sur le cerveau est un partenariat public-privé visant à inciter les Canadiens à soutenir davantage la recherche sur le cerveau et à maximiser l’impact et l’efficacité de ces investissements. Brain Canada s’est engagé à recueillir 100 millions de dollars auprès du secteur privé et des organismes non gouvernementaux. En contrepartie, le gouvernement fournira l’équivalent, dollar pour dollar, de la somme recueillie. Le Gouvernement du Canada s’est engagé à investir jusqu’à 100 millions de dollars sur six ans (2011-2017) dans l’établissement du Fonds canadien de recherche sur le cerveau. Ce Fonds soutient la recherche dans le domaine des neurosciences au Canada et contribue à l’avancement des connaissances et des traitements des maladies du cerveau et des troubles mentaux. Pour de plus amples renseignements, visitez-nous au: www.braincanada.ca.

À propos de l’Institut ontarien du cerveau (OBI)

L’Institut ontarien du cerveau est un centre de recherche sans but lucratif, financé par la province, cherchant à maximiser l’impact des neurosciences et de faire de l’Ontario un chef de file mondial dans la recherche, la commercialisation et les soins neurologiques. Des partenariats convergents sont créés entre les chercheurs, les cliniciens, l’industrie, les patients et leurs défenseurs pour favoriser la découverte et fournir des produits et services innovants qui améliorent la vie des personnes vivant avec des troubles neurologiques. Pour plus d’information, consultez www.braininstitute.ca.

Sources :

Eugénie Bergeron-Côté
Coordonnatrice de projets
CQDM
Tél. : (514) 766-6661, poste 2196
ebergeron@cqdm.org
www.cqdm.org

Josée France Villemure
Directrice, Affaires scientifiques
Fondation Brain Canada
Tél. : (514) 989-2989, poste 105
joseefrancev@braincanada.ca
www.braincanada.ca

Michelle Wilson
Gestionnaire de programmes principale, Communications
Institut ontarien du cerveau (OBI)
Tél. : (647) 872-1215
mwilson@braininstitute.ca
www.braininstitute.ca

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