Développement d’inhibiteurs de CUX1 et du PARG, deux nouvelles cibles thérapeutiques pour les cas de cancer du sein difficiles à traiter


Chercheur principal

Alain Nepveu
Université McGill

Co-chercheurs

Michael Witcher
Hôpital Général Juif

Kemal Payza
Institut NEOMED


Projet arrêté – 813 019 $ / 1 an

  • Soutenu par le CQDM par l’entremise de : MEI
  • Et des partenaires de cofinancement :
    • Société canadienne du cancer (SCC)
    • Institut NEOMED

Défi 

Le cancer du sein triple négatif (CSTN) représente de 15 à 20 % de tous les cancers du sein, mais environ 25 % de tous les décès attribuables au cancer du sein. Il n’existe actuellement aucun traitement ciblé du CSTN alors que seuls 30 % des CSTN sont sensibles aux traitements traditionnels. En outre, pas plus de 50 % des patientes atteintes d’un cancer du sein HER2+ répondent à un traitement ciblé. Les patientes reçoivent actuellement des traitements traditionnels, mais la rémission est habituellement de courte durée et les récidives, fréquentes d’où le besoin urgent de nouveaux traitements pour ces types de cancer.

Solution

L’équipe avait précédemment identifié et validé deux nouvelles cibles thérapeutiques pouvant mener à la mise au point de médicaments, CUX1 et PARG, qui sont d’importants régulateurs des mécanismes de réparation de l’ADN. Ce projet, mené en partenariat avec l’Institut NEOMED, visait à découvrir de nouveaux inhibiteurs de CUX1 et de PARG. Après avoir optimisé le criblage à haut débit pour des inhibiteurs de PARG, l’équipe a identifié certains de ces inhibiteurs comme potentiellement intéressants, ainsi que des composés inhibant des domaines fonctionnels de la molécule CUX1. Cependant, le projet a dû être arrêté prématurément car les inhibiteurs n’ont pas satisfait aux exigences des partenaires.

Réalisations/Retombées

L’équipe de recherche académique a renforcé son expertise en criblage à haut débit et en essais in vitro en tentant d’identifier des inhibiteurs fonctionnels de régulateurs cellulaires des cancers du sein difficiles à traiter. L’équipe poursuit ses travaux en vue de développer de nouveaux inhibiteurs candidats.

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