Chercheur principal
Professeur Brent Richards
Université McGill
Co-chercheurs
Vincent Mooser
Satoshi Yoshiji
Guillaume Butler-Laporte
Université McGill
Projet de 9.4M $ sur 3 ans
- Soutenu par le CQDM par l’entremise du :
Roche, la fondation de l’Hôpital Général Juif et l’Université McGill
Défi
Le diabète touche jusqu’à 10 % de la population adulte au Québec et sa prévalence augmente. Le diabète est une cause majeure d’insuffisance rénale, entraînant une mortalité précoce. Pourtant, il n’existe pas de méthodes efficaces pour prédire et prévenir cette complication, connue sous le nom de maladie rénale diabétique (MRD). Les traitements actuels ciblent principalement le diabète lui-même, et les soins standard ne réduisent que partiellement le risque de néphropathie diabétique. Lorsque les reins ne fonctionnent plus, les patients doivent être dialysés à vie, ce qui a un impact sur leur qualité de vie.
Solution
De nouveaux biomarqueurs et des thérapies innovantes sont nécessaires pour mieux prédire, prévenir et traiter la maladie coronarienne. La combinaison de la génomique et de la protéomique s’est révélée être une méthode efficace pour identifier les cibles causales en vue d’interventions thérapeutiques, de la prédiction de la maladie et de la stratification des risques. L’équipe de recherche dirigée par le Dr Brent Richards de l’Hôpital général juif de Montréal (Québec) a découvert deux nouveaux biomarqueurs potentiels et une cible médicamenteuse pour la forme grave de la maladie COVID-19 en utilisant ces approches. Pour réaliser le programme sur la maladie de DKD, l’équipe rassemblera des données génétiques, des données sur les protéines sanguines et des données cliniques provenant de plus de 9 000 patients diabétiques d’origines ethniques diverses recrutés à l’Hôpital général juif. Cet ensemble complet de données sera analysé à l’aide de techniques épidémiologiques et génétiques afin de comprendre comment les gènes et les protéines influencent le risque et la progression de la maladie de DKD.
Réalisations prévues/Retombées
Une biobanque complète et dédiée à la recherche sur le diabète et la maladie rénale diabétique sera créée, facilitant l’identification de biomarqueurs potentiels pour une détection plus précoce des patients à risque et dévoilant de nouvelles cibles médicamenteuses pour la MRD. Cette biobanque vise à inclure 12 500 participants diabétiques, dont 3 000 seront suivis de manière prospective pendant 5 ans. De plus, grâce à la participation de la population multiculturelle du Québec, le projet vise à améliorer les soins pour l’ensemble de la communauté tout en favorisant une meilleure compréhension des autres complications du diabète. En outre, cette initiative ouvre la voie à des essais génétiquement enrichis de nouvelles thérapies pour le diabète et ses complications. Ce projet de recherche collaborative cultivera l’expertise biomédicale et clinique au Québec, et les données qui en résulteront profiteront aux universités, aux industries pharmaceutiques et aux secteurs des soins de santé, tant au niveau local que mondial.