Chercheur principal
Thomas Durcan
McGill University
Projet de 2 683 914$ sur 3 ans
- Soutenu par le CQDM par l’entremise du :
Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec (MEIE) et les fonds propres du CQDM - Et des partenaires de cofinancement :
- Fondation Brain Canada
- Merck Canada
Défi
La maladie d’Alzheimer (MA) se caractérise par un déclin des fonctions cognitives. Or, il est désormais largement reconnu qu’à mesure que la maladie progresse, les neurones dopaminergiques du mésencéphale deviennent particulièrement vulnérables, ce qui entraîne des symptômes non cognitifs tels que des troubles moteurs. Si la microglie, les cellules immunitaires résidant dans le système nerveux central, est impliquée dans les maladies neurodégénératives dont la MA, son rôle spécifique dans la perte de neurones dopaminergiques reste mal compris.
Solution
Ce projet de recherche vise à élucider le rôle de la microglie dans les conditions propices à la perte progressive des neurones dopaminergiques dans un modèle 3D de MA dérivé de cellules souches pluripotentes induites (iPSCs). La caractérisation implique l’évaluation de l’activation de la microglie, de sa capacité phagocytaire, des changements phénotypiques et transcriptomiques, des changements protéomiques globaux et de leur impact sur les neurones dopaminergiques dans des modèles neuronaux 3D. La transcriptomique spatiale sera également appliquée pour analyser le paysage transcriptomique de la microglie dans ces organoïdes mésencéphaliques immunisés (iMOs) afin d’identifier les changements d’expression génique associés à la MA. En s’appuyant sur ces résultats, la technologie CRISPR sera utilisée pour cibler des gènes spécifiques afin d’évaluer leurs effets sur la fonction microgliale et la survie des neurones dopaminergiques sous diverses insultes. Cette plateforme de criblage permet l’identification des gènes et des voies clés impliqués dans la dégénérescence du mésencéphale médiée par la microglie.
Réalisations prévues/Retombées
Ce projet permet d’approfondir notre compréhension de l’implication de la microglie dans la dégénérescence du mésencéphale et de combler le manque critique de connaissances concernant le rôle de la microglie dans la perte des neurones dopaminergiques. Les connaissances acquises grâce à cette recherche ont le potentiel d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et stratégies pour le traitement de maladies impliquant la perte de neurones dopaminergiques, telles que la MA et d’autres troubles neurodégénératifs.