Le CQDM et MaRS Innovation investissent dans ce nouveau projet d’Encycle afin d’établir des règles sur la façon de rendre des peptides thérapeutiques oralement biodisponibles
, une société de biotechnologie fondée par Andrei Yudin de l’Université de Toronto, en partenariat avec MaRS Innovation, est une jeune entreprise canadienne qui commence à se démarquer comme chef de file dans la découverte de molécules oralement biodisponibles. Aujourd’hui, cette société a annoncé que le CQDM et MaRS Innovation lui ont octroyé 840 000 $ afin de mieux comprendre les caractéristiques chimiques que doivent posséder les nacellines, de petites molécules pseudo-peptidiques, afin de les rendre oralement biodisponibles. Issu des programmes de partenariats stratégiques entre MaRS Innovation et Pfizer Inc. et GSK ainsi que du programme de partenariat mondial du CQDM avec Pfizer Inc. et Merck, ce financement porte à environ 4 M$ les fonds totaux amassés par Encycle, incluant une contribution financière des Centres d’excellence de l’Ontariodatant de 2011.PHILADELPHIE (le 16 juin 2015) — que l’industrie pharmaceutique pourrait essuyer des pertes 44 milliards de dollars avec les médicaments dont le brevet expirera en 2015. Les médicaments oralement biodisponibles sont en forte demande alors que l’industrie s’affaire à rechercher de nouveaux médicaments pour renouveler sa gamme de produits en s’attaquant à des récepteurs nouveaux et actuels à l’intérieur des cellules, tout en améliorant les soins aux patients et en comprimant les coûts administratifs.
Diane Gosselin, présidente et directrice générale du CQDM, et Rafi Hofstein, président et directeur général de MaRS Innovation, ont fait cette annonce à l’occasion du congrès BIO International 2015, en présence de Reza Moridi, ministre de la Recherche et de l’Innovation et ministre de la Formation et des Collèges et Universités de l’Ontario, et de Gaétan Barrette, ministre de la Santé et des Services Sociaux du Québec.
« Les peptides cyclisés exclusifs d’Encycle sont très différents des autres types de composés thérapeutiques et ont le potentiel de cibler de nombreuses protéines qui autrement ne se prêtent pas à un usage thérapeutique », a déclaré Jeffrey Coull, président et directeur général d’Encycle. « Selon les résultats de nos recherches, les propriétés uniques de nos peptides leur permettent de traverser plus facilement les membranes cellulaires par rapport à d’autres types de peptides, ce qui rend possible leur administration par voie orale et l’atteinte de cibles à l’intérieur d’une cellule. En travaillant de concert avec Pfizer et Merck par le biais du CQDM ainsi que Pfizer et GSK par l’entremise de MaRS Innovation, nous souhaitons maintenant mieux maîtriser la relation entre leur structure et leur composition, ainsi que la capacité de les administrer par voie orale ».
La nouvelle d’aujourd’hui s’inscrit dans une série de réussites d’Encycle en matière de développement de molécules et de plateformes dans le Corridor Québec-Ontario des sciences de la vie. En 2012, un premier projet piloté par Andrei Yudin de l’Université de Toronto en collaboration avec Éric Marsault de l’Université de Sherbrooke au Québec, et financé par le CQDM en partenariat avec MaRS Innovation, a donné le coup d’envoi au développement de la plateforme technologique d’Encycle et a abouti à une banque de 1 400 macrocycles.
En novembre 2014, la société a annoncé le développement de ciblant l’intégrine α4β7, une protéine impliquée dans le processus inflammatoire de plusieurs maladies, plus particulièrement dans les affections intestinales inflammatoires. Ce projet est financé en partenariat avec l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie – Commercialisation de la recherche (IRICoR) de l’Université de Montréal et MaRS Innovation.
« L’avenir des médicaments appartient à ceux qui sont oralement biodisponibles », a déclaré Rafi Hofstein, président et directeur général et président du conseil de MaRS Innovation. « En approfondissant nos connaissances des caractéristiques et capacités de disponibilité orale des macrocycles, Encycle aura une longueur d’avance sur ses concurrents, car de nombreux macrocycles ne peuvent être ingérés. Ceci représente égalementun excellent exemplede la façon dont MaRS Innovation rend possible la commercialisation des atouts universitaires.Je félicite Encycle d’avoir rallié la communauté pharmaceutique afin de développer et de valider cette plateforme de découverte unique ».
« Grâce à l’approche collaborative du CQDM, nous avons pu accorder notre soutien à Encycle dès le début du développement de cette technologie novatrice, cela alors qu’elle était à une étape risquée, mais très prometteuse. À ce jour, les résultats s’annoncent très positifs pour la R-D biopharmaceutique. Par le biais de notre initiative Quantum Leap et avec le soutien de Merck et Pfizer, nous sommes fiers d’investir dans Encycle Therapeutics alors que sa plateforme se dirige vers un nouveau jalon qui ouvrira d’importants débouchés commerciaux et aidera l’industrie des sciences de la vie à remédier aux besoins non comblés en matière de R-D de médicaments », a déclaré Diane Gosselin, présidente et directrice générale du CQDM.
« En tant que société axée sur la recherche engagée dans le partenariat public-privé à un stade précoce, nous croyons que de telles interactions sont un excellent moyen d’aligner l’innovation générée par les start-ups telle qu’Encycle, aux enjeux cruciaux de l’industrie », a déclaré Chirfi Guindo, président et directeur général de Merck Canada Inc. « Les mentors de l’industrie visent à fournir un bon équilibre entre être pratique et innovant, à veiller à ce que les nouvelles technologies en cours de développement soient ensuite utilisées. »
« Les partenariats entre le Québec et l’Ontario favorisent l’essor d’une expertise scientifique de pointe dans le secteur des sciences de la vie, contribuant ainsi à faire rayonner nos deux provinces à l’échelle internationale. Le projet annoncé aujourd’hui est un autre bel exemple de collaboration universitaire. Il a mené à la maturation d’une technologie prometteuse, qui est susceptible d’attirer des investissements étrangers au sein de l’industrie pharmaceutique », a souligné Gaétan Barrette, ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec.
« L’Ontario est fier d’appuyer ce partenariat novateur entre MaRS Innovation, le CQDM et leurs partenaires pharmaceutiques pour aider à financer la recherche inestimable d’Encycle Therapeutics », a déclaré Reza Moridi, ministre de la Recherche et de l’Innovation et ministre de la Formation et des Collèges et Universités de l’Ontario. « Une collaboration de ce type a pour vocation de développer de nouveaux traitements pour les maladies qui affligent plusieurs personnes et aide à camper la position de l’Ontario comme centre d’excellence en innovation dans les sciences de la vie. »
À propos d’Encycle Therapeutics
Établie à Toronto, Encycle Therapeutics est une entreprise de biotechnologie qui exploite une plateforme technologique unique capable de synthétiser rapidement des macrocycles aux propriétés thérapeutiques ou des nacellines à perméabilité membranaire. Les nacellines renferment un formidable potentiel pour cibler les interactions protéine-protéine intracellulaires qui sont généralement réfractaires aux petites molécules et à la modulation biologique, ce qui ferait des nacellines une alternative équivalente et plus abordable aux produits biologiques actuels (notamment les anticorps monoclonaux). Encycle a collaboré avec plusieurs sociétés pharmaceutiques à la mise au point d’une banque de criblage de nacellines, dont plusieurs présentent une perméabilité membranaire et autres propriétés thérapeutiques. De plus, la société développe indépendamment des nacellines ciblant l’intégrine alpha-4-beta-7 (IBD) et SMURF2 (fibrose). Son programme principal est axé sur le développement d’inhibiteurs oralement biodisponibles de l’intégrine alpha-4-beta-7, car il sont plus sûrs et moins immunogènes que les médicaments candidats ciblant la même protéine.
Contact médias:
Jeffrey Coull, président et directeur général
Encycle Therapeutics
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