Quantification de l’expression protéique Her2 dans des tumeurs de cancer du sein à l’aide de nanoparticules plasmoniques utilisées comme marqueurs protéiques


Chercheur principal

Michel Meunier
Polytechnique Montréal

Co-chercheurs

Dominique Trudel
CRCHUM

Cécile Darviot
Vega BioImaging


Projet de 478 550$ sur 2 ans

  • Soutenu par le CQDM par l’entremise du :
    Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec (MEIE)
  • Et des partenaires de cofinancement :
    • Vega BioImaging 
    • Polytechnique Montréal
    • Pfizer Canada

Défi

Durant la dernière décennie, les patientes atteintes d’un cancer du sein et dont les tumeurs présentaient une amplification du gène HER2 ont vu leur espérance de vie considérablement améliorée grâce au traitement par le trastuzumab. Actuellement, l’éligibilité des patientes à ce traitement est déterminée via des techniques présentant un taux d’erreur significatif, ainsi qu’une sensibilité réduite pour trier les cancers selon les niveaux d’expression de Her2. Il en résulte un diagnostic retardé qui a un impact sur les patientes qui ne peuvent pas recevoir leur traitement en temps opportun.

Solution

L’objectif principal de ce projet est de démontrer une meilleure détermination de l’éligibilité des patientes atteintes d’un cancer du sein au trastuzumab. Pour relever ce défi, l’équipe de recherche compte valider l’efficacité d’une nouvelle technique basée sur le comptage de nanoparticules d’or qui va permettre à la fois une détection précise et une évaluation quantitative de l’expression de Her2 dans les tumeurs cancéreuses du sein. La spécificité de cette technique a été déjà démontrée sur des lignées cellulaires de cancer du sein. Dans le cadre de ce projet, les chercheurs proposent d’appliquer cette technique sur des tissus cancéreux du sein déjà caractérisés pour leurs niveaux d’expression de Her2 pour démontrer la meilleure détermination de l’éligibilité des patientes au traitement par le trastuzumab.

Réalisations prévues/Retombées

Ce projet représentera une contribution importante à la médecine personnalisée pour le traitement du cancer du sein. L’admissibilité des patientes à un traitement dédié sera mieux déterminée grâce à la nouvelle approche développée dans le cadre de cette étude. Cette technologie innovante pourra être intégrée facilement dans les laboratoires d’analyse et permettra d’améliorer la sensibilité de la détection des protéines chez les patientes atteintes de cancer, tout en leur apportant un espoir de guérison et en réduisant les coûts pour le système de santé. La preuve de concept issue de ce projet aidera Vega BioImagerie, jeune compagnie montréalaise, à lever des fonds et établir des partenariats pour poursuivre le développement de cette technologie.

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