Plateforme de létalité synthétique pour découvrir, tester et valider de nouvelles options thérapeutiques contre le cancer


Chercheur principal

Gordon Shore
Université McGill,
Gemin X Pharmaceuticals Inc.

Co-chercheurs

Michel Tremblay, Jerry Pelletier, William Muller, Nahum Sonenberg
Université McGill


Projet achevé – 2 010 000 $ / 3 ans

  • Soutenu par le CQDM par l’entremise de :
    • AstraZeneca
    • Merck
    • Pfizer
    • BL-NCE
    • IME

Défi 

Ces dernières années, seuls 8% des nouveaux médicaments oncologiques ont été approuvés pour un usage clinique. L’un des principaux défis a été de trouver une stratégie thérapeutique appropriée pour une indication de cancer en raison de l’hétérogénéité de la maladie. Néanmoins, l’approche de la médecine personnalisée n’est pas un processus simple, car chaque type de cancer représente une maladie unique qui recèle une variété de mutations génétiques pouvant chacune influencer les réponses au traitement.

Solution

L’équipe de recherche a mis au point une approche basée sur la létalité synthétique, qui exige que deux gènes, s’ils sont éliminés individuellement, aient peu d’impact sur les cellules cancéreuses, mais entraînent la létalité des cellules lorsqu’ils sont altérés ensemble. Une plateforme a été développée pour permettre l’identification de voies cellulaires et de cibles génétiques agissant en synergie avec des médicaments nouveaux ou existants pour le traitement du cancer. Cette plateforme pourrait également générer de nouveaux biomarqueurs permettant de prédire la réponse à des thérapies spécifiques.

Réalisations/Impact

La plateforme intégrée de létalité synthétique a été établie avec succès en construisant d’abord des bibliothèques de shRNA ciblées (visant environ 400 gènes) et complétées par des bibliothèques de siRNA disponibles dans le commerce pour effectuer des cribles génomiques fonctionnels de ces bibliothèques dans des formats groupés. Cela a permis aux chercheurs d’établir une preuve de concept dans le myélome multiple en identifiant une liste de gènes candidats à la létalité synthétique de la dexaméthasone dont l’inhibition entraîne un effet de sensibilisation ou de résistance des cellules au traitement par DEX. Cette plateforme de criblage a permis de générer une découverte prometteuse pour Diazon Pharmaceuticals, une start-up montréalaise financée par Sanderling, une société de capital-risque américaine de premier plan. Il a également permis à l’Université McGill d’établir un accord de recherche pluriannuel de plusieurs millions de dollars avec Diazon afin de déterminer le mécanisme d’action du DZ-2384 et d’étudier les indications de cancer pertinentes pour le développement en clinique.

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