Nouvelle plateforme évaluant la destruction d’antigènes ainsi que l’efficacité des immunothérapies et des vaccins


Chercheur principal

Daniel Larocque
PAIRImmune Inc.

Co-chercheurs

Danielle Poirier
PAIRImmune Inc.

Stéphane Richard
Université McGill


Projet complété – 271 700 $ / 2 ans

  • Soutenu par le CQDM par l’entremise de :
    • Merck
    • Pfizer
    • Boehringer Ingelheim
    • GSK
    • Janssen
    • Novartis
    • Sanofi
    • MESI
    • RCE-E

Défi 

La recherche contre le cancer, les maladies infectieuses et chroniques a fait des progrès remarquables grâce au développement d’immunothérapies, de vaccins et de médicaments immunomodulateurs efficaces. Il importe de mettre au point, en amont du processus de découverte, de nouveaux outils précliniques adaptés à cette nouvelle sphère de découverte de médicaments. Des relevés fonctionnels et physiologiques pertinents sont nécessaires à l’étape préclinique pour combler l’absence de données fonctionnelles et d’immunogénécité, notamment sur la phagocytose d’antigènes cibles afin de limiter le coût onéreux associé à l’abandon en cours d’études cliniques.

Solution

La plateforme ICPA (Immune Complex Phagocytic Assessment) repose sur l’utilisation de la cytométrie en flux et de méthodes immunologiques précises permettant d’évaluer et de caractériser l’absorption ciblée d’antigènes par les cellules phagocytaires. Elle permet aux utilisateurs de tester et de valider les nouveaux vaccins ainsi que les immunothérapies. Cette plateforme offre également l’occasion d’évaluer les médicaments immunomodulateurs à travers une analyse et une validation de leur capacité de ciblage, d’absorption et de destruction in vivo d’antigènes par des cellules immunitaires, évaluant simultanément la cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps, un important mécanisme des agents immunologiques.

Réalisations/Retombées

Des antigènes du pneumocoque et du virus de la grippe ont été utilisés comme preuve de concept pour cette technologie. Utilisant la plateforme ICPA, l’équipe a démontré que des sérums immuns spécifiques de souris ou humains ainsi que l’opsonisation d’anticorps stimulent l’absorption in vitro et in vivo de l’antigène et la phagocytose, entraînant leur dégradation. Dans le contexte de l’immunothérapie du cancer, les chercheurs ont surexprimé les protéines antigènes dans les cellules cancéreuses du sein. Ils ont confirmé que les sérums immunisés correspondants étaient capables de déclencher la phagocytose des cellules tumorales par les macrophages, entraînant une régression de la tumeur dans un modèle murin.

Cette plate-forme peut désormais être implémentée de manière routinière dans le processus de R-D. Cela permettrait de concevoir de nouvelles immunothérapies plus efficacement, validant la cible thérapeutique, l’immunogénicité et l’opsono-phagocytose à travers des tests sur cellules humaines. De plus, ce nouvel ensemble de données réduirait le besoin d’essais cellulaires non prédictifs et les coûts associés à l’utilisation extensive d’animaux.

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