Chercheur principal
Thérèse Di Paolo
Université Laval
Ram Mishra
McMaster University
Co-chercheurs
Joseph Gabriele
CRP40 Inc/Ontario
Pierre Blanchet
Centre hospitalier de l’Université de Montréal
Projet complété – 750 000 $ / 3 ans
- Soutenu par le CQDM par l’entremise de :
- AstraZeneca
- Merck
- Pfizer
- MESI
- RCE-E
Défi
La maladie de Parkinson est un trouble moteur neurodégénératif qui touche entre 1 % et 2 % de la population âgée de 65 ans et plus, et pour laquelle il n’existe ni de test diagnostique ni de remède fiable. Puisque la protéine régulée par les catécholamines (CRP40) peut jouer un rôle dans la régulation de la dopamine dans le cerveau, elle représente un biomarqueur potentiel servant à établir le diagnostic précoce de la maladie de Parkinson. Toutefois, une validation préclinique et clinique est requise.
Solution
Le projet a pour objectif de valider si l’expression de la CRP40 représente un biomarqueur pour le diagnostic précoce de la maladie de Parkinson. L’équipe a conçu des tests pour analyser l’ARN messager (ARNm) de CRP40 (RT-PCR) et l’expression de la protéine CRP40 (ELISA) dans le sang des patients atteints de la maladie de Parkinson. Les investigateurs ont aussi mesuré les effets du traitement médicamenteux avec la l-DOPA (le traitement de référence pour la maladie de Parkinson) et le pramipexole (un agoniste de la dopamine) chez les singes et dans le sang des humains atteints de la maladie de Parkinson. Des études longitudinales sur des patients atteints de la maladie de Parkinson ainsi que sur différents groupes témoins (des personnes en bonne santé ou souffrant d’autres maladies neurodégénératives) ont été menées au Québec et en Ontario.
Réalisations/Retombées
Dans chaque province, une cohorte composée de trente patients respectivement atteints de la maladie de Parkinson, de démence et d’AVC ont été recrutés avec succès. Un groupe contrôle de trente patients témoins, nouvellement diagnostiqués du même âge et du même sexe a également été recruté dans chaque province à des fins d’appariement. Malheureusement, les mesures du niveau d’ARNm de CRP40 étaient irrégulières et parfois trop faibles pour pouvoir être mesuré chez certains patients et sujets témoins. Il a été démontré que le test ELISA, lui, est en mesure de détecter l’expression de la protéine CRP40 dans les plaquettes humaines. Cependant, bien que le test puisse différencier les personnes en bonne santé (niveaux de CRP40 plus élevés) des personnes malades, il n’était pas possible de distinguer des pathologies spécifiques puisque les personnes souffrant de la maladie de Parkinson, les victimes d’AVC et les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer affichaient toutes des niveaux plus faibles de la protéine CRP40. Une étude plus approfondie est donc nécessaire pour soutenir l’utilité du test diagnostique dans un environnement clinique.