Le 20 janvier dernier, la présidente et directrice générale du CQDM, Diane Gosselin, a participé aux consultations prébudgétaires menées par l’équipe du ministre des Finances, Eric Girard.
Cet exercice a permis de partager nos réflexions et de soumettre nos propositions en vue du prochain budget du gouvernement du Québec.
Pour consulter le mémoire : cliquez ici.
La récente période d’effervescence pandémique a prouvé les limites d’une approche réactive plutôt que proactive. C’est pourquoi nous avons démontré qu’il était plus que jamais essentiel de soutenir l’innovation en santé afin de développer des solutions pour participer pleinement à la relance post-pandémie de COVID-19, afin de solidifier le réseau québécois de la santé et d’améliorer l’agilité et l’autonomie québécoise en vue de futures crises sanitaires.
Le CQDM agit comme un puissant levier pour les entreprises : il a investi 190 M$ dans 100 projets de R&D hautement innovants, a appuyé 75 PME dans leur projet d’innovation et a stimulé la création de 335 partenariats public-privé.
Afin de relancer l’économie et de faire du Québec un chef de file dans le secteur des sciences de la vie, nous avons soumis trois propositions au gouvernement du Québec.
Le CQDM a demandé au gouvernement d’accroître le financement de la recherche collaborative à 10 M$/année pour 3 ans afin de relancer notre économie, gérer la crise actuelle, répondre aux besoins pressants en matière de santé et soutenir les nouveaux projets des zones d’innovation dans le secteur de la santé.
Le CQDM a proposé au gouvernement d’investir 20 millions de dollars par année pendant trois ans à travers le Fonds d’accélération des collaborations en santé (FACS) pour soutenir des projets de grande envergure ayant pour objectif de développer des technologies hautement structurantes qui accélèrent la découverte de vaccins et de médicaments ou qui permettent de produire rapidement et localement les produits de santé jugés prioritaires. Tous les acteurs publics et privés de notre écosystème seront ainsi mis à contribution dans un effort de collaboration à l’échelle québécoise. Cet investissement permettrait par le fait même de :
- Mieux gérer de futures crises sanitaires ;
- Générer des retombées immédiates sur les enjeux courants de santé ;
- Favoriser l’essor des entreprises québécoises.
Les programmes de financement du CQDM soutiennent la recherche collaborative réalisée dans des laboratoires académiques. Or, il est crucial de soutenir les jeunes entreprises afin de « dérisquer » les technologies à des stades précoces et combler le fossé entre la découverte et les capitaux privés.
En investissant 10 M$/année pendant trois ans, le gouvernement pourrait créer un levier financier pour stimuler les investisseurs privés intéressés à soutenir des rondes de série A.
Ce montant permettra au CQDM de bonifier l’impact pour les entreprises en finançant les jeunes entreprises québécoises qui développent des technologies à très fort potentiel, mais encore jugées trop risquées par les investisseurs.
Nous croyons fermement que les propositions formulées au gouvernement permettront au Québec de consolider ses acquis et de se propulser dans le peloton de tête du secteur des sciences de la vie, tout en créant des retombées économiques majeures.
Aussi, nous sommes convaincus que la recherche collaborative et la création de leviers financiers pour attirer des investissements privés représentent les moyens les plus efficaces que le gouvernement peut prendre pour intervenir dans notre secteur d’activité, tout en créant de la richesse.
Rappelons que nous avons réaffirmé au gouvernement du Québec notre volonté de travailler en étroite collaboration avec les acteurs institutionnels en présence.