Chercheur principal
Michel Tremblay
Université McGill
Co-chercheurs
N/A
Projet en cours
845 017 $/2 ans
- Soutenu par le CQDM par l’entremise de : Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec (MEIE)
- Et des partenaires de cofinancement : Kanyr Pharma
Défi
Les connaissances acquises en immunologie du cancer ont permis d’allonger la liste des nouvelles applications thérapeutiques. Pourtant, ces approches (CAR-T, inhibiteurs checkpoint et autres) souffrent encore de plusieurs inconvénients, parmi lesquels : un coût très élevé, des technologies biologiques ou/et cellulaires plus complexes, un manque d’efficacité contre les tumeurs solides, des difficultés dans la validation de combinaisons thérapeutiques, difficulté pour la sélection du calendrier de traitement, des effets secondaires graves et même dans certains cas une complication mortelle pour les patients. Par conséquent, l’immunothérapie idéale devrait être moins coûteuse, facilement accessible, utilisable contre de nombreux types de cancers, sûre et fonctionnelle dans différentes thérapies combinées.
Solution
L’expertise de Kanyr lors des six dernières années consistait à développer, caractériser et valider l’utilisation d’inhibiteurs de la protéine tyrosine phosphatase PTP1B et TC-PTP en immunothérapie contre le cancer. Les publications de l’équipe de recherche confirment que leur inhibition fournit non seulement une activité immunologique accrue contre les tumeurs, mais inhibe également directement l’effet pro-oncogène de ces deux enzymes dans les cellules cancéreuses du sein, de la prostate et du mélanome. Cette étude vise à valider l’utilisation de l’inhibiteur, KQ-791, caractérisé comme un agent immuno-thérapeutique anticancéreux de première classe.
Réalisations prévues/retombées
L’objectif global est de tester la valeur thérapeutique du KQ791 dans des modèles murins sélectionnés dans deux des cancers les plus courants : le cancer du sein triple négatif (TNBC) et le cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (mCRPC). Ainsi, cela permettra d’ouvrir la voie à la poursuite rapide des essais cliniques de phase 1b puisque le KQ791 a déjà été utilisé en toute sécurité dans des essais cliniques humains. Un résultat positif devrait attirer des partenaires majeurs pour lancer rapidement des essais cliniques et surtout offrir une nouvelle approche aux patients et potentiellement réduire le fardeau financier sur notre système de santé.