Chercheuse principale
Mélanie Arbour
CNRC
Co-chercheurs
Wangxue Chen
CNRC
François Meurens
Université de Montréal
Fanny Renois
Université de Montréal
Projet de 1 133 677 $ sur 3 ans
- Soutenu par le CQDM par l’entremise du :
Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec (MEIE) - Et un partenaire de cofinancement :
– Glycovax Pharma inc.
Défi
Pseudomonas aeruginosa (Pa) est une bactérie opportuniste responsable d’infections nosocomiales et souvent mortelles chez les patients souffrant de mucoviscidose, mieux connue sous le nom de fibrose kystique. Aucun vaccin n’est encore disponible pour prévenir les infections Pa.
Solution
Le CNRC a identifié un antigène cible dans le liposaccharide de type A de la bactérie Pa qui est commun à plusieurs souches; plus précisément, l’antigène identifié est un oligosaccharide rhamnan méthylé, qui lorsque conjugué à la protéine porteuse CRM197 s’est avéré immunogénique et antigénique lors de premiers tests sur des souris et des lapins. Glycovax et le CNRC planifient de développer le vaccin composé de ce glycoantigène et d’un nouvel adjuvant lipidique, SLA, conçu par le CNRC. Le vaccin candidat contiendra deux composantes vaccinales, soient SLA et CRM197, fabriquées par Glycovax pour commercialisation. Les activités de développement seront constituées de preuves de concept chez l’animal, d’abord avec la sélection de la formulation optimale du vaccin et de sa voie d’administration chez la souris, puis avec la démonstration de l’efficacité fonctionnelle de la vaccination contre une infection Pa chez la souris et par des études translationnelles chez le porc en collaboration avec la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal.
Réalisations prévues/Retombées
La première étape vers les essais cliniques est d’établir la composition du vaccin et son efficacité grâce à des études translationnelles dans des modèles animaux d’une infection Pa. L’accessibilité d’un vaccin contre Pa pour les patients atteints de fibrose kystique et les personnes entrant à l’hôpital pour un séjour à risque d’infection nosocomiale sera une réelle avancée de santé publique. Ce projet permettra la formation de main d’œuvre spécialisée dans le développement réglementaire de vaccins au Québec, une expertise translationnelle importante.
