Défi : La vaccination a toujours démontré une efficacité dans la prévention de la morbidité causée par les maladies infectieuses. Par conséquent, la notion de développer des vaccins contre le cancer reste attrayante en tant qu’approche combinatoire avec les normes de soins actuelles. Malheureusement, une longue liste de vaccins testés jusqu’à présent n’a pas réussi à atteindre les objectifs cliniques espérés. En conséquence, la dernière décennie a vu un important éventail de tentatives d’optimisation. Malgré des améliorations limitées, ces études partagent en commun la difficulté de déclencher des réponses efficaces chez les lymphocytes T.
Solution : L’objectif principal de cette étude est de développer et tester un nouveau vaccin cellulaire contre le cancer utilisant à la fois des cellules stromales mésenchymateuses et une technologie appelée « Accum ». Cette technologie a été initialement développée pour améliorer l’accumulation de bio-médicaments dans des cellules cibles. Cependant, des études de caractérisation in vitro ont récemment démontré qu’une variante d’Accum (nommée A1) peut convertir les cellules stromales mésenchymateuses en cellules présentatrices d’antigènes si mélangée avec un antigène. Ainsi, une série de travaux précliniques seront menés en parallèle à la mise à point d’un protocole de production GMP du vaccin. Le vaccin sera, par la suite, testé dans un essai clinique de phase I chez des patients atteints de mélanome.
Réalisations prévues/Retombées : La mise en place d’une telle biotechnologie permettra de contourner la panoplie de défis actuels associés aux protocoles standards des cellules dendritiques utilisés dans la formulation des vaccins cellulaires contre le cancer. En outre, la capacité acquise de ces cellules reprogrammées à absorber et à traiter des protéines extracellulaires ainsi qu’à présenter des peptides immunogènes pourrait être exploitée comme plate-forme de vaccination générique contre un large éventail de cancers. En résumé, l’optimisation et l’adoption d’un tel concept renforceront les collaborations multidisciplinaires et mèneront au développement de stratégies vaccinales innovantes. De plus, ce projet permettra également à Défense Thérapeutique d’augmenter son attractivité auprès des investisseurs et ainsi développer plusieurs indications thérapeutiques au Québec.
Chercheur principal : Moutih Rafei Université de Montréal |
Co-chercheurs: – Nicoletta Eliopoulos, Philippe Lefrançois / Hôpital général Juif – Simon Beaudoin / Défense Thérapeutique |
Projet de 1 297 029 $/2 ans |
Soutenu par le CQDM par l’entremise de : – Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec (MEIE) |
Et des partenaires de cofinancement : – Défense Thérapeutique |