Chercheur principal:
Nathalie Johnson / Hôpital général juif
Co-chercheurs:
N/A
Projet de 583 800$ sur 3 ans
Soutenu par le CQDM par l’entremise de :
Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec (MEIE)
Et des partenaires de cofinancement :
Hoffmann-La Roche, Fondation HGJ
Le projet en détails :
Défi : Le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB) est le lymphome le plus fréquent et celui-ci peut être guéri dans 60% des cas avec de la chimiothérapie. Les LDGCB réfractaires ou récidivants (LDGCBr) sont souvent mortels parce qu’ils sont résistants à la chimiothérapie. L’injection de cellules immunitaires porteuses d’un récepteur antigénique chimérique (CAR) est efficace chez ~40% de ces patients. Ces traitements personnalisés consistent en la modification des cellules immunitaires du patient (cellules T) pour que celles-ci reconnaissent une protéine à la surface des cellules lymphomateuses. Les raisons sous-jacentes au succès ou à l’échec de ce processus laborieux et dispendieux sont inconnues, mais une charge tumorale importante lors de l’injection est associée à de moins bons résultats.
Solution : L’identification précoce de patients qui récidivent alors que le fardeau tumoral est minimal pourrait maximiser l’efficacité des cellules T porteuses de CAR (CAR-T). Par le biais du suivi de l’ADN tumoral circulant (ctDNA), l’équipe de recherche étudiera un marqueur capable de détecter le lymphome résiduel ou récidivant.
Réalisations prévues/Retombées : Cette recherche permettra de mettre sur pied des analyses adaptées au traitement moderne du LDGCB en identifiant précocement les rechutes. Ce temps additionnel permettra de préparer les CAR-T et de les donner aux patients avant qu’ils soient trop malades. À terme, le Québec en retirera 1) une meilleure utilisation des ressources hospitalières, 2) un meilleur retour sur investissement pour la thérapie CAR-T dispendieuse, et 3) un potentiel de croissance économique pour les compagnies qui pourraient utiliser le panel de ctDNA pour évaluer la réponse aux thérapies utilisées pour traiter le LDGCB. Ces compagnies incluent Roche, Incyte Biosciences et Novartis. L’amélioration du taux de guérison chez les jeunes patients souffrant de LDGCB aura aussi des impacts économiques dans tous les secteurs.