Le CQDM octroie une subvention au Centre de Recherche du CHU de Québec-Université Laval …

Dr Yves Fradet / Dr Frédéric Pouliot

Le CQDM octroie une subvention au Centre de Recherche du CHU de Québec-Université Laval pour une étude en collaboration avec Merck Canada afin d’identifier des biomarqueurs de la réponse au pembrolizumab chez les patients atteints de cancer de la prostate localisé et agressif

Montréal, 20 juillet 2020 – Le CQDM est fier d’annoncer le versement d’une subvention pour une collaboration entre le Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, Merck Canada et La Fondation du CHU de Québec.

Le projet, sous la direction d’Yves Fradet, MD et de Frédéric Pouliot, MD Ph. D., tous deux professeurs de chirurgie et chercheurs en immunothérapie du cancer et en uro-oncologie au CHU de Québec-Centre de recherche de l’Université Laval, recevra plus de 1,5 M$ sur trois ans de la part du CQDM, de Merck Canada et de la Fondation du CHU de Québec. L’objectif du projet est d’identifier des biomarqueurs de la réponse au pembrolizumab chez les patients atteints d’un cancer de la prostate localisé et agressif. Le financement du CQDM est rendu possible grâce à une contribution de 328 000 $ de la part du ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec.

Jusqu’à présent, l’immunothérapie à l’aide d’inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, comme la PD-1, n’a connu qu’un succès limité pour traiter le cancer de la prostate. Certaines données suggèrent que les tumeurs des cancers de la prostate localisées dont le pronostic est mauvais seraient plus infiltrées par les cellules immunitaires et répondraient donc mieux à l’immunothérapie. Le Dr Pouliot a démontré que l’imagerie par TEP/TDM (tomographie d’émission de positons couplée à la tomodensitométrie) au fluorodésoxyglucose (18F) pourrait permettre de mieux identifier les cas agressifs chez des patients ayant récemment reçu un diagnostic de cancer de la prostate de haut grade. Ainsi, les patients ayant un cancer de la prostate démontrant une absorption accrue de glucose intraprostatique répondraient mieux à l’immunothérapie.

Les chercheurs mèneront une étude clinique et translationnelle de phase II de pembrolizumab (anti-PD-1) injecté avant une prostatectomie radicale chez des patients atteints d’un cancer de la prostate localisé (non métastatique) ayant un score Gleason égal ou supérieur à huit et testant positif par imagerie TEP/TDM au fluorodésoxyglucose (18F).

« Nous croyons que l’imagerie TEP/TDM au fluorodésoxyglucose (18F) avant une prostatectomie radicale est utile pour déterminer si la maladie présente un risque élevé de récurrence ou de progression. Dans de tels cas, un traitement néoadjuvant pourrait être efficace. », explique le Dr Frédéric Pouliot. « Le cancer de la prostate demeure un important besoin médical non satisfait. Nous croyons que le pembrolizumab offrirait de meilleurs résultats, tout particulièrement chez les patients en question. », ajoute le Dr Fradet. « Nous sommes heureux du soutien du CQDM et de la Fondation du CHU de Québec, ainsi que de notre collaboration avec Merck Canada pour faire avancer la recherche contre le cancer de la prostate et pour identifier des biomarqueurs pouvant déterminer quels patients répondraient le mieux à l’immunothérapie. Cette recherche vient placer le CHU de Québec-Centre de recherche de l’Université Laval au sein des meneurs en innovation médicale. », souligne le Dr Fradet.

« La collaboration entre le CHU de Québec-Université Laval et Merck Canada illustre bien l’efficacité des partenariats entre les milieux universitaires et privés pour stimuler davantage l’innovation en santé. Nous sommes heureux d’aider les professeurs Yves Fradet et Frédéric Pouliot à faire avancer les connaissances sur le cancer de la prostate. Ce partenariat démontre qu’en travaillant ensemble, il est possible de créer un effet de levier pour faire progresser encore plus la recherche », mentionne le ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable de la région de Lanaudière, M. Pierre Fitzgibbon.

À propos du CQDM

Le CQDM est un consortium de recherche biopharmaceutique fondé en 2008 qui a pour mission de financer le développement de technologies novatrices destinées à accélérer la découverte et la mise au point de médicaments et de vaccins. Notre modèle d’affaires privilégie une approche collaborative où les grandes entreprises pharmaceutiques mondiales, les sociétés de biotechnologie canadiennes, ainsi que les gouvernements du Québec et du Canada se partagent les coûts de la recherche. Ce levier financier permet au CQDM de réduire les risques liés à la recherche précoce dans le domaine biopharmaceutique. C’est ainsi que le CQDM comble les besoins en matière de financement de l’innovation dans les réseaux universitaires et privés, particulièrement aux stades précoces de la recherche. Le CQDM bénéficie des contributions du ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI) du gouvernement du Québec, de grandes sociétés pharmaceutiques et du gouvernement du Canada par le truchement du Programme des réseaux de centres d’excellence dirigés par l’entreprise [RCE-E]. Renseignements: https://cqdm.orgfr.

À propos de Merck Canada

Depuis plus de 125 ans, Merck (MSD à l’extérieur des États-Unis et du Canada) poursuit des recherches et développe des médicaments et des vaccins pour beaucoup de maladies exigeantes dans le monde afin de sauver et d’améliorer des vies. Nous démontrons notre engagement pour la santé des patients et de la population en favorisant l’accès aux soins de santé grâce à nos politiques d’envergure, à nos programmes et à nos collaborations. Aujourd’hui, Merck continue d’être à l’avant-garde de la recherche pour prévenir et traiter les maladies (dont le cancer et les maladies infectieuses, comme le VIH et l’Ebola) qui frappent les humains de même que celles qui affectent les animaux. Merck aspire à être la principale entreprise de recherche biopharmaceutique au monde.

Au Canada, Merck commercialise un vaste éventail de vaccins et de produits pharmaceutiques et de santé animale. Merck est l’un des principaux investisseurs en recherche et développement au pays, avec des investissements de 69 M$ en 2018 et plus d’un milliard de dollars depuis 2000. Établis à Kirkland (Québec), Merck emploie 680 personnes d’un océan à l’autre. Pour plus de détails sur notre implication au Canada, visitez le site Web http://www.merck.ca ou suivez-nous sur YouTube et Twitter avec le mot-clic @MerckCanada.

À propos du CHU de Québec-Université Laval et du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval

Regroupant le CHUL, l’Hôtel-Dieu de Québec, l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, l’Hôpital du Saint-Sacrement et l’Hôpital Saint-François d’Assise, le CHU de Québec-Université Laval est le plus important centre hospitalier universitaire du Québec et l’un des plus grands au Canada. Dispensant des soins généraux et spécialisés, mais surtout surspécialisés, le CHU de Québec-Université Laval dessert la population de tout l’est du Québec, soit un bassin de près de deux millions de personnes. Étroitement lié à l’Université Laval et orienté vers l’avenir, il détient également une mission d’enseignement, de recherche dans de nombreux domaines d’excellence et d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé. Le CHU de Québec-Université Laval compte plus de 12 500 employés, 1 500 médecins, dentistes et pharmaciens et 425 bénévoles (www.chudequebec.ca).

Son centre de recherche regroupe 527 chercheurs, 1 434 employés et 1 001 étudiants (www.crchudequebec.ulaval.ca). Avec un financement de près de 110 M$ en recherche, le Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval est le plus grand centre de recherche en soins de santé francophone d’Amérique du Nord. En 2018, au Canada, il s’est classé neuvième parmi les 40 principaux hôpitaux de recherche. De plus, il a reçu la cote « Exceptionnel » de la part du Fonds de recherche du Québec — Santé (FRQS) lors de sa dernière évaluation, en 2018.

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Source :
CQDM
Jesse Paterson
Directeur principal, Développement des affaires
+1-514-850-7088
jpaterson@cqdm.org
www.cqdm.org

Personne-ressource du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval :
Kim Tardif
Conseillère en communications
418-525-4387
Kim.tardif@crchudequebec.ulaval.ca

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