Démonstration in vivo de la capacité à améliorer l’efférocytose et à contrôler l’inflammation liée au lupus érythémateux systémique (LES).

Défi : Le lupus est une maladie auto-immune chronique dans laquelle le système immunitaire de l’organisme attaque ses propres tissus, provoquant une inflammation et des lésions tissulaires. Le lupus érythémateux systémique (LES) est le type le plus courant. Elle touche 1/1000 individus, principalement des femmes. Chez les personnes en bonne santé, plus de 50 milliards de cellules meurent chaque jour dans le cadre d’un mécanisme biologique normal : le remplacement des vieilles cellules par de nouvelles. Les cellules mortes sont rapidement éliminées pour éviter les débris cellulaires toxiques. Dans le LED, le mécanisme naturel d’élimination des cellules mortes est altéré, ce qui entraîne une accumulation de débris cellulaires dans les organes, qui induit à son tour une réaction immunitaire inappropriée et une inflammation qui endommagent ces organes. Il est probable que les composés conçus pour améliorer la clairance des débris cellulaires et pour contrôler l’inflammation aberrante dans le LED seraient d’une grande aide pour les patients. Les thérapies anti-inflammatoires sont actuellement utilisées pour traiter le LED, mais elles ne suppriment pas la douleur et ont des effets secondaires importants. Il est impératif de développer de nouvelles approches pour le traitement du LED ciblant non seulement l’inflammation inappropriée, mais aussi le système d’élimination des cellules mortes défaillantes.

Solution : Les médiateurs spécialisés pro-résolution (SPM) sont des médiateurs naturels récemment identifiés et responsables du contrôle de l’inflammation chez l’homme. Ces composés améliorent également l’élimination des débris de cellules mortes. L’administration de composés SPM peut améliorer les symptômes du LED et même traiter la maladie. L’équipe de recherche étudiera les avantages d’un analogue chimique exclusif de la SPM sur les symptômes du LED en utilisant un nouveau modèle de souris qui récapitule le LED chez l’homme.

Réalisations/Retombées : La démonstration qu’un analogue de la SPM est efficace pour réduire les symptômes du LED dans un nouveau modèle de souris ouvrira la voie à son développement en tant que médicament thérapeutique pour le LED. Elle permettra à SPM Therapeutics, dont le siège est à Québec, de devenir un chef de file dans la mise au point et l’octroi de licences de médicaments pour la résolution des problèmes d’inflammation et de douleur.

Chercheur principal :
Éric Boilard
CHUQ – Université Laval
Projet en cours
$98,000/ 1,5 an
Soutenu par le CQDM à travers :
– MEIAndpar les partenaires de cofinancement :
– SPM Therapeutics
– Fondation CHUQ

Partager sur :