Défi : L’un des principaux défis du traitement des maladies est l’identification de cibles médicamenteuses efficaces. Pour surmonter ce problème, une solution proposée est l’utilisation d’une thérapie médicamenteuse combinée qui soit cible deux gènes simultanément, soit interfère avec un seul gène avec perte de fonction d’un autre. Dans les deux cas, cela induit une létalité synthétique des cellules. Un crible létal synthétique a été utilisé avec succès chez la levure pour cartographier les réseaux génétiques et a permis de prédire les fonctions de milliers de gènes mal caractérisés. Cependant, à ce jour, aucun système de ce type permettant un dépistage rapide de nouveaux gènes létaux synthétiques ou de cibles médicamenteuses combinées n’a été mis au point dans des cellules humaines.
Solution : Pour effectuer un tel dépistage de létalité synthétique sur une seule cellule humaine, l’équipe a mis au point la nouvelle technologie CIGI (interaction génétique induite par CRISPR). CIGI pourrait identifier de nouvelles cibles médicamenteuses et de nouveaux biomarqueurs en cartographiant de manière exhaustive les interactions entre les voies pathologiques établies et tous les gènes connus. Le CIGI pourrait également mettre en évidence les effets spécifiques du bagage génétique dans divers environnements, par exemple dans des systèmes qui modélisent la progression de la maladie ou dans des cellules spécifiques de patients. L’équipe a fait sa preuve de concept en se concentrant sur la voie de signalisation Hippo, qui contrôle la taille des organes dans le développement animal.
Réalisations/Impact : Grâce à l’IICG, l’équipe a réalisé un crible létal synthétique à l’échelle du génome et a cartographié les éléments du réseau génétique interagissant avec les composants de la voie de signalisation Hippo. Les chercheurs ont également identifié de nombreux nouveaux gènes létaux synthétiques ou des cibles médicamenteuses combinées. L’université Queen’s étudie la manière de protéger la technologie (brevet). Sur la base de ces résultats, il y a déjà un membre du CQDM pharma qui a exercé son option pour utiliser cette technologie.
Chercheur principal : Xiaolong Yang Université Queen’s |
Co-investigateur : Tomas Babak Université de Queens |
Projet achevé |
298 000 $ / 2 ans |
Soutenu par le CQDM à travers : – Merck – Pfizer – Boehringer Ingelheim – GSK – Janssen – Novartis – Sanofi – BL-NCE |
Et par partenaire cofondateur : – Centres d’excellence de l’Ontario |